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22 décembre 2009 2 22 /12 /décembre /2009 22:40

Aujourd'hui c'était le solstice d'hiver, une des grandes fêtes celtiques

Les solstices d'hiver et d'été (ainsi que les équinoxes et les dates situées à mi-chemin) sont la source de nombreuses célébrations, fêtes païennes ou fêtes religieuses dans différentes cultures. Le solstice d'été marque la nouvelle année dans l'Égypte antique. Le monde chrétien connait différentes fêtes, apparentées à la fête de la Saint-Jean (vers le 18 juin). Depuis 1982. , en France et dans d'autres pays du monde, on organise la fête de la Musique le jour du solstice d'été,

Le solstice d'hiver est également associé à un jour férié dans plusieurs cultures : les Saturnales romaines, Hanoucca dans la religion juive, Kwanzaa pour certains afro-américains, Sol invictus, Noël pour les Chrétiens (Eh oui! On a collé la fête de Noël sur un ancienne fête païenne, il faut dire que l'on n'est pas sûr de la date de naissance du Christ ),

L' époque du solstice d'hiver était déjà une période charnière de l'année, qui regroupait de nombreuses croyances païennes relatives à la fertilité, maternité, la procréation et à l'astronomie. Elle donnait donc lieu à de nombreuses manifestations. Ces traditions antiques ont de nombreux points de similitude avec la fête chrétienne.


Pourquoi l'Eglise catholique a-t-elle décrété que la Noël tombait le 25 décembre


Sa célébration à la date du 25 décembre, se situe dans le calendrier julien pour les Églises orthodoxes, et dans le grégorien pour l'église catholique et protestante ; le jour de la saint Emmanuel, a été fixé tardivement dans l'empire romain d'Occident, vers le milieu du IVe siècle. Avant de la placer à la date d'une célébration solaire liée au solstice d'hiver, plusieurs dates furent proposées : 18 novembre, 6 janvier... Le 25 décembre marquait depuis Aurélien (v.270) l'anniversaire du Sol Invictus et de la renaissance annuelle de Mithra. La date du 25 décembre a donc été choisie comme date pour la fête de Noël, principalement dans le but de la substituer aux fêtes païennes qui étaient d'usage à l'époque, comme la fête de la renaissance du Soleil Invaincu, le solstice d'hiver, ainsi que les Saturnales romaines qui avaient toutes deux lieu à la période du 25 décembre.

Claude

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commentaires

E
<br /> Bonjour Claude ! ;-)<br /> <br /> Deux précisions :<br /> <br /> 1. Contrairement à une idée répandue, rien ne prouve que les Celtes célébraient les solstices et les équinoxes. Les quatre fêtes celtiques répertoriées sont Samain/Samonios (1er novembre), Imbolc<br /> (1er février), Beltaine (1er mai) et Lugnasad (1er août). On le voit, les dates, même si elles sont légèrement extensibles, ne correspondent pas aux périodes des solstices ni à celles des<br /> équinoxes. Par contre, tu es proche de la vérité dans le sens où ces quatre fêtes celtiques sont à mettre en rapport avec les solstices et les équinoxes. Ainsi peut-on dire qu'Imbolc et Lugnasad<br /> apparaissent comme des fêtes "équinoxiales", alors que Samain et Beltaine sont considérées comme des fêtes "solsticiales" (Samain étant à mettre en rapport avec le solstice d'hiver et Beltaine avec<br /> le solstice d'été). On ne s'explique toutefois pas cet écart de dates entre les fêtes celtiques, d'une part, les équinoxes et les solstices, d'autre part. Samain, remplacée par la Toussaint, est<br /> considérée comme la première des fêtes celtiques. Beltaine lui faisait peut-être contrepoids, mais on en sait trop peu à propos de cette fête. La référence francophone en matière de fêtes celtiques<br /> est l'ouvrage de Leroux et Guyonvarc'h "Les fêtes celtiques", Editions Ouest-France Université, 1995.<br /> <br /> 2. Les Saturnales existaient bien avant le culte solaire de Mithra Sol Invictus dont l'empereur Julien était un adepte. En fait, à l'époque de Julien, l'ancien culte polythéiste romain avait déjà<br /> pas mal dégénéré pour se réduire à des croyances populaires largement liées, par exemple, à la protection du foyer et à la fertilité, et ce particulièrement dans les campagnes (ces cultes resteront<br /> très vivaces chez les paysans, d'où le nom de "pagani" que l'on donnera plus tard, lors de la christianisation, aux gens des campagnes restés, contrairement aux gens des villes, fidèles aux anciens<br /> dieux; je résume à l'extrême). Le culte solaire de Mithra, par contre, était une réligion élitaire tendant vers une forme de monothéisme. Sans doute permettra-t-il de faire le lien entre l'ancien<br /> polythéisme et le monothéisme chrétien, celui-ci s'imposant non seulement comme une religion monothéiste, mais également comme une religion ouverte à tous (et notamment aux femmes) ce qui n'était<br /> pas le cas du mithriacisme.<br /> <br /> Eric<br /> <br /> <br />
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